En résidence d'artiste au collège pierre de ronsard,

la photographe Sophie Chausse a proposé à différentes

classes de travailler sous forme d'atelier d'écriture et

de dessin.

Les élèves étaient invités à s'inspirer de photos prises

dans leur collège pour écrire des textes décalés et les

illustrer.

lundi

p h o t o 3 * la branchie

Les petits fils clairs nacrés

Ont des reflets qui

Meurent dans la lumière dorée



Poème de Benjamin Gariglia-5E





dimanche

la bougie merveilleuse

L’histoire commence par une bougie merveilleuse gentille et claire.
Tout à coup une énorme bouteille tombe sur la bougie.
C’est un enfant qui a fait tomber la bouteille et la
bougie est gravement blessée.




Elle va chez sa mère, gentille et capricieuse.
Sa mère l’envoie chez le docteur un peu stupide.
Il lui prescrit de l’ENORMINE.
La bougie retourne chez sa mère.
Elle doit se reposer pendant trois semaines.
Mais au bout de cinq jours, elle devient vraiment rouge.
Elle grandit et se transforme en géante.

Elle sort de la maison, traverse la mer et arrive dans une
île avec beaucoup de bougies.




Elle découvre des amis bougies avec lesquelles elle devient très amie.
Le géant bougie lui demande :
« Voulez-vous vous marier avec moi ? »
Elle accepte et six moi après, ils ont quatre bébés géants bougies.





un texte de Ahathithan Puthiyar-6E *
illustré par Amy Van Weenen 6E, Dylan Galhardo 5E et Nelly Gardier 4E

samedi

Le poisson en profondeur

Sous la mer turquoise

Emporté par une vague, meurt






un poème de Cyril Grard-5E * illustré par Emma Coppey-4E

Janton Criton

Je vivais paisiblement sur une planète située à plusieurs années lumières de ce que j’ose appeler «Terre». Cette petite planète bleue qui me semblait si belle, si calme, si…merveilleuse.
Je vivais dans une petite cabane flottante sur la mer du North, située à l’est de ma planète nommée Gari, sur la face mouillée.



L’autre face était vide, complètement et entièrement vide, on ne pouvait pas y marcher, ni y parler, rien …personne ne saurait dire pourquoi mais c’est ainsi et, les gens osant franchir la limite de ce monde «n’existant» pas vraiment se retrouvaient sur la Terre. Enfin, ce n’est pas une certitude. Le peu de gens qui s’y sont rendus ont pu envoyer des signaux nous mettant au courant de leur histoire.

Et moi, Janton Criton, souhaitais m’y rendre. Depuis que je connaissais l’existence de cette face, je voulais y aller et cela plus que tout au monde. Mais une chose m’empêchait de m’y rendre, mes 96 petiotes. Ces petites bêtes poilues, puantes et susceptibles mais aimables, intelligentes et utiles que j’avais mises au monde.




J’étais le premier homme ayant pu accoucher de celles-ci.
Le Grand Gourou m’avait dit que c’était un hasard et je le croyais, c’était mon Dieu
J’allai donc voir le Gourou et lui posai une question : «Oh Grand Dieu Suprême qui gouverne en paix sur cette planète, aurais-tu le pouvoir de faire disparaître mes petiotes de mon esprit pour que je puisse accomplir mon rêve ? Partir loin, loin très loin d’ici, car ma destinée m’appelle, je t’en prie !». Le Grand Gourou me regarda, l’air désespéré, il cria «tu es un monstre ! Te débarrasser d’elles ? Comment peux-tu ?! Trop tard, ta chair, ton cœur, ton amour va disparaître par mon ordre mais toi, …toi !! Je te bannis de mon culte !! Adieu, et j’espère sincèrement que tu vas souffrir ! Au revoir…».

Je ne peux plus me rappeler de ce qu’il se passa après mais quand je me suis réveillé, j’étais sur la tranche entre les deux faces. J’étais debout, je me sentais plutôt en équilibre mais, tout d’un coup, je suis tombé vers la face vide…
Après de longues heures de descente dans ce vide qui me semblait éternel, je rebondis sur un trampoline immense, pour, ensuite retomber dans un champ de tournesols. Je sentis des petites secousses dans mes chaussures et j’en vis sortir R234, ma petiote préférée.

Je décidai tout de même de partir à la découverte de ce monde.
Des mois durant, je traversais mer, glace et montagnes, n’ayant besoin d’aucune ressource et pouvant me déformer à l’infini, quand je m’aperçu que j’étais revenu au même endroit. Je décidai de tourner à droite puis d’avancer pour trouver des habitants. Je marchai plusieurs jours avant d’arriver dans une ville.
Elle était immense avec de grands cubes d’où les gens semblaient sortir et entrer, mais ce qui dominait le paysage était une sorte de pâte à modeler grise qui recouvrait le sol dans son intégralité, il y avait aussi quelques arbres ridicules. L’air était irrespirable.
Je ne pus contempler cette vue surprenante d’avantage car je sentis des cordes enrouler mes poignets et mes chevilles…des petits bonhommes multicolores me mirent à terre et me tirèrent jusqu’à ce que j’arrive sur une grande plaque argentée. Là, ils me firent inhaler une sorte de poudre verte et, en quelques secondes, je me retrouvai de la même taille que mes bourreaux. Mais ma petite R234 s’échappa de mes souliers. Elle était encore à sa taille initiale ce qui est petit mais tout de même 6 fois ma taille actuelle. Les habitants de cette planète, les humains d’après ce que j’avais compris, la poursuivirent plusieurs minutes mais ils ne purent l’attraper. La considérant comme dangereuse, ils tentèrent de la tuer à l’aide d’armes et cela marcha, un des projectiles la toucha en plein cœur.

Ensuite, un scientifique vint me voir pour m’annoncer qu’il allait aussi devoir me tuer car j’étais considéré comme un danger sur cette planète. C’est alors que je lui dis, avec insolence, que j’étais immortel.
Il prit alors la décision qui changea ma vie radicalement pour la deuxième fois : il décida de me découper et de faire étudier une petite partie de mon organisme tout en me gardant vivant.
Je tentai de le convaincre de ne pas le faire en lui disant que je n’étais d’aucun danger pour cette planète et que je pourrais y apporter des choses nouvelles mais il ne m’écouta point. Il réussit à m’anesthésier, puis à m’opérer et, à mon réveil, je n’étais plus qu’une partie de poumon de souris. Je ne sais pas comment je le sus ni comment je peux aujourd’hui y réfléchir mais c’est ainsi et je l’accepte. Je suis destiné à rester ainsi pour l’éternité, souffrant et étudié par des collégiens depuis des dizaines d’années. Je n’aurai sûrement pas dû venir sur cette «terre» qui est en fait, un enfer. Le Grand Gourou m’a puni, je le regrette mais c’est trop tard.




un texte de Jane Douat-4E * illustré par Lucien Bourchard 4E et Carla Huybrechts-5E

vendredi

S u m y






Un ver de terre est mort dans le ventre d’un géant.
Il raconte à Dieu sa triste histoire :

« Bonjour, je m’appelle Sumy. Vous savez mon excellence que je me suis perdu dans la forêt, donc quand j’ai vu le grand verre d’eau, j’ai essayé de l’escalader, mais c’était très compliqué. Heureusement que j’ai toujours de la colle sur moi !! »

L'histoire de Sumy étant très longue, en voici le résumé : il avait faillit tomber et se noyer!!! Par chance, la fée Caraboulala l’avait rattrapé, c’était juste !!

La fée Caraboulala était grande et forte. Elle connaîssait la magie de cristal qui consiste à prendre un cristal particulier, penser à ce que l‘on veut faire et réciter la formule magique nommée Cristouloum : Acaboulala Bilhi Bihi Ouloucaraqui.

La fée Caraboulala était une amie très proche de Dieu. Quand ce dernier vit ce qu’il se passait sur terre, il décida l’envoyer pour sauver Sumy.
Quand la fée Caraboulala essaya de l‘aider, il était trop lourd pour elle donc elle le laissa tomber!

Dans l’eau, Sumy rencontra La Reine Des Poissons.
Elle s’appelait Poirissone. Elle était très aimable et traitait très bien qui s’occupait bien d’elle.
Son Royaume Était magnifique : une géante anémone, lumineuse comme le soleil.
Poirissone connaissait la fée Caraboulala et lui avait demandé d’éclairer son anémone. La fée avait permis que le feu existat dans cet univers aquatique et illuminât le palais.
Quand Poirissone vit que Sumy était rentré dans l’eau, elle décida d’aller l’aider.
Elle sortit de son anémone et lui dit qu’il fallait qu’il remonte à la surface pour respirer.
Poirissone ramena Sumy à la surface pour qu’il respire. Mais le problème c’est que Sumy est très lourd il pèse 3 KG, ce qui est ÉNORME pour un ver de terre mesurant 3 cm. Et même avec le pouvoir du cristal, il n’était pas possible de tenir très longtemps ; donc il tomba et la reine avec lui.

Tout d’un coup, des mains ÉNORMES, GÉANTES agrippèrent le ver et d’un coup sec le but. Tout étourdis, la fée, Poirissone et Sumy se cramponnèrent au verre mais trop tard. Ils se retrouvèrent dans le ventre d’un géant. Juste après, ce dernier engloutis un poisson de la tête à la queue, sans mâcher !!!!!! La fée, Poirissone et Sumy étaient asphyxiés, mais la fée repris son courage à deux mains et réussit à faire sortir Poirissone et elle même mais malheureusement pas Sumy... ihttp://www.blogger.com/img/blank.gifl mourut !

Dieu en entendant son récit décida qu’il devait ressusciter et que, s’il mourait une deuxième fois il irait au Paradis.



un texte de Lena Lilti-6E * illustré par Mathilde Gautier-6E